Publié dans Editorial

Mission accomplie !

Publié le mardi, 26 avril 2022

Le Président Rajoelina Andry rentre au pays. Un déplacement qui l’a conduit principalement au pays de l’oncle Sam, plus précisément à Washington, et dont l’importance vitale pour le pays, pour les 25 millions de Malagasy, n’est plus à démontrer.
En fidèle serviteur de la Nation, le Chef de l’Etat rend compte au peuple des résultats de son voyage. Une mission, en dépit des écueils et les pièges qu’il fallait déjouer, a été accomplie.
Rajoelina Andry, un authentique homme de parole, place très haut la concrétisation de ses engagements et des objectifs qu’il s’est fixé à travers l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM) et condensé pour être plus lisible et visible dans les 13 points de  « Velirano ». Notons au passage que le « Velirano » n’est autre que la version réduite de l’IEM accessible au commun des mortels. Un souci personnel du numéro Un du pays de manière à ce que tous les citoyens puissent avoir une bonne visibilité des grands objectifs à atteindre et surtout pour pouvoir les suivre. Bref, une manière d’associer les concitoyens à tous les efforts en vue du redressement du pays. Mais la bonne volonté de concrétiser ses promesses est une chose mais avoir les moyens de les réaliser en est une autre !
Le déplacement du Chef de l’Etat à Washington s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre pratique des concrétisations. Le déplacement a eu un franc succès. On suppose facilement que les débats et les négociations auprès des décideurs des Institutions de Bretton Woods ne relèvent point ni de la sinécure ni d’une partie de plaisir. Réussir à convaincre les fins experts et les dirigeants de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) à approuver une décision de financement n’est pas une évidence en soi ! Il fallait au préalable les rassurer de la nécessité de ces actions à entreprendre dans l’intérêt de la Grande île. Il fallait aussi leur prouver et les mettre en confiance que les techniciens et les dirigeants malagasy disposent les qualités nécessaires pour gérer au mieux les aides et prêts accordés. A ce titre, ils se réfèrent impérativement à la gestion des aides et dons alloués auparavant. Nous ne sommes pas sans savoir que le FMI et la BM ne « badinent » pas dans la gestion des fonds accordés (transparence, respect total des procédures, etc.).
A Iavoloha, le Président Rajoelina a eu le plaisir d’annoncer que les bailleurs traditionnels et les investisseurs américains roulent pour les projets soumis à leur endroit et cela avec effet immédiat.
La réhabilitation et la construction des routes figurent au premier plan. La RN 10 reliant Andranovory à Ambovombe sera bitumée entièrement. Les travaux financés par la BM débuteront incessamment. La réhabilitation de la RN13 reliant Ambovombe à Taolagnaro n’attend que le feu vert de l’UE qui ne saura tarder afin que les chantiers commencent très prochainement. De même, la construction du pipeline d’eau entre Ankaramena et Ambovombe verra le jour. Et la route entre Ihosy et Betioky et celle de Betroka et Ambovombe auront leur part de réhabilitation. En somme, tout le Sud entrera dans une nouvelle ère de développement.
Incontestablement, le locataire d’Iavoloha vient de réaliser une mission accomplie sans oublier la bonne nouvelle pour les agents de l’Etat.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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